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Les grandes lignes de la finale

Dernière mise à jour : 3 sept. 2022




Le centre névralgique

Le Rallye national le Béthunois dont l’organisation sert de support est disputé traditionnellement courant septembre. Depuis son retour au calendrier en 2011 sous l’impulsion de Jean-Philippe Dhaisne relayé efficacement depuis six ans par Marc Decanter et Maxime Hollander, co-présidents du Stade Béthunois Automobile, l’épreuve fait partie régulièrement du Top 5 des meilleures affluences en termes de concurrents. La centaine de partants a toujours été dépassée et le record est de 166 en 2018. La renommée sportive et d’accueil n’est pas usurpée dans une région disposant d’un vivier important de pilotes locaux partagé avec le Rallye national de la Lys à Saint-Venant en avril. « Des pilotes de Béthune sont déçus de ne pas disputer le Rallye le Béthunois en 2022 », note Marc Decanter. Qu’ils soient rassurés, le SBA envisage de reprendre le tracé de la finale pour l’édition 2023 de son rallye. Avec quasiment 25 000 habitants, Béthune à laquelle s’ajoute son agglomération toute aussi dense semble le cadre idéal pour l’organisation d’une Finale de part ses axes autoroutiers nord-sud. Les infrastructures et les lieux d’hébergement suivent.


Le format

Le déroulement d’une finale est désormais classique avec deux jours de compétition, vendredi et samedi. Les reconnaissances (2 passages) sont autorisées le week-end précédent ainsi que mercredi 12 et jeudi 13 octobre. « Dès l’ouverture des reconnaissances samedi à 8h, des vidéos du parcours seront mises à disposition », précise Jean-Marc Roger. Les vérifications administratives (celles techniques ont lieu le jeudi après-midi) se font au moment du retrait du road-book à la maison des associations La Charité à Béthune.

Le vendredi 14 octobre, le départ est donné à 9h pour le prologue de positionnement. Après une pause de 4h20, les concurrents, une fois reclassés, disputent trois spéciales dans le courant de l’après-midi.

Le samedi 15 octobre, une première boucle de trois spéciales est à disputer dans la matinée et, après une ultime assistance, la seconde dans l’après-midi. L’arrivée finale suivie de la remise des prix est jugée vers 17h30. « Nous avons souhaité finir à cette heure-là afin que les concurrents et les suiveurs puissent profiter d’un moment de convivialité après le rallye », justifie Jean-Marc Roger.


Les spéciales

Les concurrents en découdront sur quatre spéciales différentes au nord et surtout au sud de Béthune, moins urbanisé et plus vallonné.

Le parcours inédit par rapport au Rallye le Béthunois a « été compliqué » à établir au niveau des autorisations. « Il nous a fallu convaincre les élus peu habitués à ce que le rallye débute le vendredi », admet Armelle Cousyn, la secrétaire qui accomplit un travail administratif considérable. Les accueils liés à la notoriété et à la connaissance du rallye ont permis de débloquer certaines situations.

Par rapport à Châteauroux en 2021 (436,58 km dont 120,08 km chronométrés), le kilométrage total est moins important : 373,96 km dont 115,02 km chronométrés. Le parcours est plus concentré (maxi 25 km de Béthune) et la spéciale la plus longue atteint à peine les 15 km. « On a préféré rester sur un format régional/national avec du rythme », justifie Jean-Marc Roger rejoint par Maxime Hollander : « Si c’est pour proposer deux kilomètres de lignes droites pour faire une grande spéciale, ça n’a pas d’intérêt. » L’option spéciale-spectacle en ville n’a pas été retenue non plus : « S’il nous faut gérer une super spéciale, on se remet une couche. Et on perd de la place pour l’assistance. »

A quoi ressemble donc ce parcours ? « Ce sont les routes typiques de chez nous ! », prévient Marc Decanter, pilote d’une Golf GTi en VHC et dévolu au tracé. « Les spéciales au nord de Béthune sont les plus rapides, celles au sud sont plus vallonnées, avec des parties très techniques et roulantes, empruntées à des faibles et hautes vitesses. Il y a de tout : de l’étroit, du large... Aucun chemin de terre n’est emprunté. Ce sont des routes de campagne sympas qui vont forcément se salir. Et comme octobre est une période de récoltes agricoles... C’est vraiment un mix de plein de caractéristiques. »


Frédéric Dart (Rallyes Magazine)

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